SEO, Penguin et Noms de domaine
Depuis son origine, Google a toujours accordé une prime aux sites dont l’URL comportait les mots clé exacts de la requête. Entre temps, l’avantage aux sites construits sur un « exact match domain » (comme ils disent là-bas !) a connu des phases plus ou moins favorables, mais l’avantage a toujours existé.
Il y a 10 ans, l’essentiel du positionnement provenait d’éléments « on site », et les mots clé dans l’URL pesaient très lourdement dans le résultat, procurant un avantage important. Lorsque Google a commencé à compter les backlinks pour « départager les ex-aequo » du on-site, cet avantage a fortement baissé, faisant dire à beaucoup que le nom de domaine descriptif n’avait plus grand intérêt.
Puis Google a intégré dans son algorithme le texte d’ancrage des backlinks, ce qui a permis un retour en grâce des NDD descriptifs: l’URL souvent utilisée naturellement comme ancrage des liens comportait naturellement les mots clés de la requête visée, donnant à Google une indication pertinente sur le contenu du site.
La période d’exploitation par les référenceurs de cet amour de Google pour les ancrages de lien a conduit à des excès avec des milliers de liens comportant la même expression comme ancrage. Ces excès ont été sanctionnés très durement fin avril 2012 par l’algorithme Penguin tueur de spamdexing.
Parmi les critères pénalisés par Penguin figurent clairement
un trop grand nombre de liens dont l’ancrage se résume à quelques expressions clé,
un trop petit nombre de liens comportant l’URL comme ancrage
Dans ce contexte, il est clair qu’un nom de domaine descriptif présente l’énorme intérêt d’être l’ancrage naturel URL demandé par Google, et qui donne en même temps une indication précise et répétée sur l’activité du site concerné par les mots clé qu’il comporte.
Alors, même si le nom de domaine descriptif ne suffit pas à décrocher une première page sans rien faire, il facilite grandement les opérations de netlinking et donne une plus grande efficacité au travail du référenceur.